Les étapes clés pour réussir comme marchand de biens en 2022

Signer un compromis de vente, c’est souvent croiser la route d’un marchand de biens, ce professionnel qui fait circuler appartements et maisons comme d’autres échangent des actions. Ceux qui envisagent de s’orienter vers cette activité ont tout intérêt à décortiquer le métier avant de franchir le pas.

Qui est un marchand de biens ?

Pour se lancer comme marchand de biens, il faut plus qu’un flair commercial et un minimum de capital. Ce métier exige sens de la négociation, tempérament d’entrepreneur et une capacité à repérer les bonnes affaires. Un marchand, à l’image de Immerialys Gironde, avance toujours avec une stratégie bien affûtée.

Le principe est limpide : acheter un bien, le valoriser, et le revendre rapidement pour dégager un bénéfice. Cela peut passer par une rénovation, une division de lots, ou encore un changement d’usage. Ici, pas question d’habiter le bien : tout est pensé pour la revente. Et pour réguler ce marché, des instances veillent au respect des règles.

L’agent immobilier joue l’intermédiaire entre vendeur et acquéreur ; le marchand, lui, achète pour son compte et revend avec l’objectif d’une plus-value. Il ne se contente pas de mettre en relation : il porte le risque, avance les fonds, prend possession du bien, puis orchestre sa revente. Un métier qui réclame méthode et organisation.

Les missions d’un marchand de biens

Au quotidien, le marchand de biens exerce sous un statut de commerçant, soumis à des obligations légales. Avant toute chose, il doit :

  • Créer sa structure juridique ;
  • S’inscrire au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) ;
  • Tenir une comptabilité conforme aux normes en vigueur.

Son activité se décline ensuite en plusieurs volets :

  • Repérer des biens avec un potentiel intéressant à la revente ;
  • Évaluer les travaux à réaliser et estimer la rentabilité de chaque opération ;
  • Mettre les biens sur le marché, une fois valorisés ;
  • Identifier et convaincre des acheteurs.

Ce n’est pas tout. Le marchand de biens garde un œil attentif sur l’avancement des chantiers, s’assure de la qualité des travaux, et intervient au moindre écart pour préserver la valeur du bien. Il engage sa responsabilité sur la conformité des biens qu’il revend.

C’est aussi un acteur bien connecté : il noue des partenariats avec des agences, échange avec d’autres professionnels, et s’appuie sur des réseaux pour dénicher les meilleures opportunités.

La valeur ajoutée et ses règles

La logique du métier est claire : acheter pour revendre plus cher, générer une plus-value. Mais ce gain ne s’obtient pas sans contreparties fiscales.

Qu’il agisse à titre professionnel ou comme particulier, le vendeur doit composer avec l’imposition des plus-values. Pour un marchand, les bénéfices relèvent du régime BIC (bénéfices industriels et commerciaux) ; pour un particulier, c’est le régime des plus-values privées. Dans chaque cas, la fiscalité inclut aussi les contributions sociales.

Comme toute activité encadrée, le métier est soumis à des taxes et obligations spécifiques. Un point notable : la revente d’un bien acquis depuis plus de cinq ans peut ouvrir droit à une exonération des droits de mutation, un levier non négligeable pour optimiser ses marges.

Ceux qui souhaitent s’installer durablement dans ce secteur devront donc s’armer de solides compétences en négociation et d’une connaissance pointue du marché. Devenir marchand de biens, c’est accepter de jouer dans la cour des investisseurs aguerris, où chaque opération se prépare, se suit et s’ajuste au millimètre. Au bout du compte, seuls les plus préparés tirent véritablement leur épingle du jeu.